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Triste réalité : Les brigades ferment et les effectifs se réduisent comme neige au soleil


Il est difficile de connaître le chiffre exact du trou à l’emploi qui existe en gendarmerie. Nous pouvons affirmer sans nous tromper qu’il dépasse très largement le chiffre de 1000 postes non pourvus. Il est évident qu’un tel gouffre ne pourra être comblé qu’après plusieurs années et que la création d’une nouvelle école à Dijon ne saurait suffire. Quand il y a surendettement il faut des plans drastiques et de l’aide pour en sortir. La gendarmerie en est au même point avec ses effectifs.

Comme lorsque nos gouvernants évoquent le chômage la gendarmerie parle de son trou à l’emploi en annonçant une décélération de l’augmentation, c'est-à-dire que le manque de personnel continue à augmenter mais moins vite qu’avant.

Ici et là les brigades de gendarmerie ferment les unes après les autres et des projets de constructions sont abandonnés laissant entrevoir de nouvelles fermetures encore et toujours.

Les responsables déclarent que les effectifs des brigades fermées sont dispatchés dans les départements touchés, c’est faux car il suffit de voir l’évolution du nombre de personnels pour le constater. Nous avons l’exemple d’une compagnie dont l’effectif est passé de cent à quatre-vingts militaires en quinze ans. Dans l’effectif restant un grand nombre de gendarmes a été remplacé par des officiers, des sous-officiers gradés supérieurs et des gendarmes adjoints volontaires, que reste-t-il pour œuvrer sur le terrain.

Les gendarmes qui espèrent qu’en regroupant les brigades en unités géantes, les conditions de travail vont s’améliorer sont floués car très rarement, voire jamais, le regroupement de trois brigades à six n’a donné un effectif de dix-huit.

Pour motiver les fermetures de brigades, on commence par réduire les effectifs jusqu’à quatre militaires au lieu de six ensuite il suffit de dire qu’une brigade à quatre personnels n’est pas viable pour la fermer. Quand des casernements ne sont plus en état d’accueillir des gendarmes, on décourage les responsables locaux d’en construire de nouveaux.

Le sous-effectif et les logements dégradés vont rester d’actualité encore longtemps.

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