
Le 29 novembre, une manifestation interdite, anti COP21, s’est tenue place de la République à Paris. Deux à trois cents voyous (il faut appeler un chat un chat), encagoulés et vêtus de noir pour certains d’entre eux, ont affronté les forces de l’ordre. Des troubles prévisibles qui n’ont rien d’extraordinaire dans le contexte actuel où beaucoup ne savent s’exprimer que par la violence.
Ce qui provoque l’indignation c’est que ces manifestants n’ont pas hésité à utiliser les divers objets déposés sur la place, en mémoire des victimes des attentats, pour en faire des projectiles, saccageant ce mémorial improvisé. C’est ainsi que les forces de l’ordre ont reçu des bouteilles, des éclats de verres, des bougies et d’autres objets entreposés autour de la statue. Ces actes, considérés comme une profanation pour certaines personnes proches des victimes, n’auront certainement pas pour effet d’amener des sympathisants au mouvement des fauteurs de troubles.
Environ 200 interpellations ont été opérées entraînant 170 gardes à vue. Nous n’attendons pas grand-chose, des suites de ces mesures puisque l’orientation va toujours vers une politique destinée à obtenir l’apaisement. Certains prennent ceci pour du laxisme et d’autres pour un encouragement à poursuivre leurs actions violentes.
Il faut que les familles et les proches des victimes des attentats gardent en mémoire le fait que la majorité des Français partagent leur douleur et n’ont que du mépris pour ceux qui sont incapables de respecter leur deuil.