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Réception du GL par le chef de l'état !


Le communiqué succinct du groupe de liaison du CFMG laisse penser que le Président de la République, le premier ministre et le ministre de l'intérieur n'ont pas voulu créer un doute dans l'esprit des personnels de la gendarmerie en recevant les syndicats de police pour tenter de trouver des solutions au mal être des collègues policiers. En y associant les « concertants » de la gendarmerie (et pas les APNM), le chef de l'état a semble-t-il, voulu faire taire une grogne qui risquait de contaminer la gendarmerie. Les annonces faites satisfont les syndicats de policiers et certains des membres du CFMG. Notons, quand même, que les fonctionnaires de police dénoncent l'évidente passivité des syndicats et que les gendarmes ne se sont pas associés officiellement à ces mouvements de mécontentement.

Quelques pistes ont été dévoilées dans l'urgence. Pour 250 millions d'euros débloqués, sans fixer la date exacte, il a été envisagé d’amplifier les équipements en lots balistiques, gilets pare-balles individuels, bulles tactiques et postes radio, de réfléchir à des moyens pour faire face aux agressions par engins incendiaires, d’augmenter les moyens de vidéoprojection, de revoir les réponses pénales à apporter en cas d’agressions des forces de l’ordre et d’envisager une évolution du droit d’usage des armes.

Quelle déception ! D'autant que la sémantique utilisée par les communicants, faite de « réfléchir », « envisager » ou « revoir », est particulièrement édifiante. En fait il n'y a rien. Rien de ce que dénoncent les forces de l'ordre, à savoir de la reconnaissance et une véritable politique pénale de répression envers toutes les agressions verbales ou physiques commises contre policiers et gendarmes. On soigne un cancer avec de l'aspirine.

AG&C dénonce solennellement l'apparente mansuétude des syndicats de policiers et déplore le manque de réaction du CFMG envers les annonces faites par le chef de l'état. Elle souhaite que les associations professionnelles nationales militaires de la gendarmerie soient associées aux groupes de réflexion concernant les thèmes évoqués et qu'une véritable politique pénale soit engagée immédiatement pour que les policiers et gendarmes du terrain soient enfin protégés et respectés.

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