Alors que les policiers manifestent chaque soir depuis maintenant un mois suite aux événements de l’Essonne, réclamant une justice ....juste et en ordre de marche à l’encontre des individus mettant en péril la sécurité nationale, la vie des Français et celle des défenseurs de l’ordre que sont les gendarmes et policiers. Alors que nous venons, encore, de perdre l’un des nôtres, nous apprenons de la bouche du procureur de la République de Foix que le "présumé" meurtrier de Christian RUSIG était, encore, très largement connu de la justice. Depuis plusieurs années, la quasi-totalité des gendarmes et policiers tués dans le cadre du service sont les victimes de multirécidivistes élevés en plein air et nourris de la culture de l’excuse. Le "présumé" meurtrier du Major était présenté comme ayant " de graves carences affectives et éducatives", il était « actuellement interdit de séjour en Ariège », avait été « condamné à plusieurs reprises pour des vols, des violences en réunion.», « Mineur, il a également été impliqué dans une affaire d'agressions sexuelles sur mineur de 15 ans ». Il avait également été condamné à deux reprises et incarcéré pour ne pas avoir respecté son interdiction de séjour en Ariège et il conduisait sans permis. Nos magistrats, emmitouflés dans leurs belles robes tâchées du sang de nos camarades n’ont que faire des faits, n’ont que faire des victimes, n’ont que faire des gendarmes et des policiers. La magistrature partisane et politisée du mur des cons, ne suit qu’un seul dogme, celui de ses syndicats partisans arrosés de dizaines de millions d’euros du contribuable pour appliquer une justice de la brousse, une justice du tiers monde ! Depuis des décennies, notre justice moralisatrice et suffisante ne souffrant d’aucune remise en question administrative et morale pour ses échecs, notre justice s’arrogeant une puissance divine digne de l’inquisition médiévale, porte préjudice au premier pan de notre démocratie, le droit à chacun d’être considéré, jugé et défendu comme un citoyen à part entière ! Notre justice méprise les victimes, méprise les vrais travailleurs de la loi, ceux du terrain qui accomplissent des millions d’heures chaque année à la réalité de notre insécurité, au péril de leur vie ! Notre justice se veut clémente envers les destructeurs de la loi, les destructeurs de la vie, par idéologie sociétale obsolète ! Notre justice, par ces faits, par son laxisme habituel est complice de la perte de nos camarades Gendarmes et collègues Policiers, est complice de l’aggravation de nos conditions de travail ! Notre justice est injustice, cette injustice frappe ce soir de son marteau compromis et obsolète une famille et sonne la fin d’une vie, la fin d’une idée citoyenne faite d’égalités et de liberté de vivre et de travailler en toute sécurité ! Comme nos collègues policiers, ne reste-il que la rue pour enfin crier le droit de travailler en étant soutenus ? Ne reste-il que la rue pour revendiquer face aux injustices notre droit à la vie ?