Alors qu’un Policier tombait sous les balles, conséquences des impérities de notre système judiciaire complaisant, monsieur poutou, candidat à la fonction suprême de la plus haute institution Française persistait et signait son discours anarchique de désarmement des forces de l’ordre. Le soir du dernier débat des candidats sur France 2, en direct et à chaud, puis en état de récidive, à froid et en pleine possession de ses moyens (quoique…) sur LCI le lendemain.
Ce monsieur, a les moyens de sillonner la France sans exercer son activité professionnelle depuis plusieurs mois au nom des ouvriers, qui eux, triment, ne cessent de vendre son idéologie sécuritaire pamplemousse, guimauve… « Je désarme les forces de l’ordre… » Et ensuite ? Deux ans plus tard vous désarmez les délinquants ?
En réalité, ce monsieur, nourri par des dizaines de millions d’euros de son syndicat et de son parti, bénéficie d’un régime de temps de travail assoupli, à contrario de tous ces vrais travailleurs qui eux travaillent, suent, épuisent leur salaire avant la première quinzaine de chaque mois, se pavane ici et là, au gré des arrangements des partis de la gauche de ... la gauche, depuis le milieu des années 1990… Ce monsieur, depuis deux décennies, se revendique du milieu ouvrier sans en avoir un échantillon sur lui et ratisse la France pour appâter le délinquant, le multirécidiviste, le voleur, le violant, le violeur… leur criant que la Police c’est le mal et que c’est l’état le responsable de leurs actes passés, présents et futurs…
Ce monsieur, sur LCI, légitime ses propos en avançant que le suicide chez les ouvriers serait « plus grave » que la sécurité des forces de l’ordre et de nos concitoyens… Si l’association professionnelle, dont je fais partie, a toujours fait du suicide un « combat » primordial, cardinal, je sais aussi, que pour combattre ce fléau il ne faut pas en faire un élément de communication, que personne n’a le monopole de la misère professionnelle et que toute disparition d’un proche ne pourrait servir les intérêts d’une quelconque idéologie, aussi bienveillante soit-elle. Car si nous devions faire les comptes, monsieur Poutou, vous sauriez que sur les trente dernières années, en Europe, on trouve le taux de suicide le plus élevé proportionnellement aux effectifs, chez les forces de l’ordre ! Ajoutez à cela les tués en service, comme jeudi soir, et si vous avez de l’honneur, une figure, des principes intellectuels, de la morale, vous comprendrez aisément que vos éléments de langage extrémiste sont comme un coup de feu tiré en pleine tête de l’ensemble des gendarmes, policiers, policiers municipaux, militaires et leur famille, qui vivent au sein de notre nation pour servir la France et les Français, bien au-delà de ce que vous vous astreignez à revendiquer sur les plateaux TV à des heures de grande écoute pour “buzzer” comme un Youtuber en manque de revenu publicitaire !
Alors, je m’adresse à vous, monsieur Poutou. Vous faites de la « caste » ouvrière votre priorité, mais que sont les gendarmes ? Avez-vous déjà travaillé plus de 80 heures dans une semaine pour moins que le smic horaire comme le gendarme ? Les gendarmes, les policiers, les militaires sont aussi des travailleurs. Ce sont aussi des ouvriers, des ouvriers du peuple ! Des ouvriers par vocation, par principe patriotique, pour leurs prochains, des ouvriers qui vivent les réalités du peuple français chaque jour ! Pendant que vous, dans votre bureau syndical, en horaires aménagés, faites de grands discours en salle café (pendant que les autres ouvriers de l’usine sont au charbon) les gendarmes, eux, sont au près d’une famille, pour consoler, sécuriser, être bienveillants à l’égard de cet employé que vous dites défendre et qui a tout perdu parce que son « délégué syndical favorisé » n’a pas bougé le petit doigt au nom d’une cotisation non perçue !
Où êtes-vous, monsieur, quand un Major de la Gendarmerie de l’Ariège, mari et père de famille se fait tuer en décembre 2016 parce qu’il est habillé de bleu, par un délinquant que vous « victimisez » et ayant plus de 50 mentions au casier judiciaire ?
Les gendarmes, les policiers, les militaires sont aussi des travailleurs, des papas, des mamans, des frères et des sœurs, et pendant que vous faites de la sélection professionnelle, pendant que vous faites de la discrimination professionnelle, du racisme professionnel tout simplement, eux ils crèvent !
Je suis fils de gendarme, mari de gendarme, j’ai toujours exclusivement travaillé dans le civil, comme vous ! Et j’ai choisi de défendre ces gens, mais en m’astreignant à une certaine dignité intellectuelle, en utilisant mon cerveau pour aider plutôt que ma bouche pour briller, car eux, sont un bienfait, le dernier rempart au néant pour tous ces citoyens dans la peine et au fond du trou à un moment de leur vie parce que vos groupuscules millionnaires ont failli ! Quand vous crachez ainsi sur l'ensemble des membres de forces de l'ordre en les traitant de meurtriers et en salissant leurs morts, vous diminuez l'action quotidienne de défense de l’état, au mépris de ces dizaines de milliers de victimes chaque année qui sont vous ou moi !
Monsieur Poutou, vous êtes indigne !
Jérémy Langlade Directeur technique et directeur de publication de l’Association Gendarmes & Citoyens