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Affaire Adjudant DELOBEL Rétrospective, suite et fin...


Remontons le temps à une époque pas si lointaine, où le décret sur les APNM n’existait pas...

Il était une fois un adjudant, David DELOBEL, affecté à la brigade de NOZAY dans l’Essonne. Un gradé réputé pour la qualité de son travail judiciaire, spécialisé dans le « milieu des gens du voyages », bardé de lettres de félicitations, aux notations outrageusement valorisantes, bénéficiant de la prime de résultats exceptionnels quatre années de suite, réalisant en 2012 pas moins de 83 arrestations dans « le milieu » ou saisissant pas moins de 150 000 euros d’avoir criminels sur la même période de 2 ans, en habitué des Sections de Recherches ou des couloirs du « 36 ».

Dans un précédent communiqué daté de 2015 nous relations dans un bref résumé : “Ses chefs engagent, avec le concours de l’IGGN, une étonnante enquête contre lui entre faux témoignages et écoutes illégales avant de le sacrifier sur l’autel d’une justice partisane et de connivence avec le commandement de la gendarmerie de l’Essonne”. Comprenez : l’adjudant DELOBEL travaille trop et obtient des résultats, au point de faire de l’ombre à ses supérieurs en manque d’inspiration professionnelle.

En 2014, il est condamné à 14 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour “faux et usage de faux en écriture, et vol dans l’exercice de ses fonctions”. Dans la foulée le commandement entame contre lui une procédure de radiation afin de supprimer « la brebis galeuse DELOBEL».

La même année, David DELOBEL se rapproche d’AG&C pour obtenir conseil et soutien. Dès lors, nous n’avons jamais douté de sa probité. Si à l’époque nous n’avons de professionnel que nos méthodes de travail, en ayant par exemple accès à l’intégralité du dossier, il reste particulièrement difficile de nous faire entendre par les autorités, ces dernières ne souhaitant pas développer de rapports avec une association « poil à gratter » qui dénonce des réalités, des vérités, allant jusqu’à nous taxer dans des courriers officiels de « groupement professionnel s’attachant à défendre les intérêts collectifs et individuels des militaires ». Les APNM avant les APNM, en somme ! Malgré cette position difficile, occasionnant parfois des conséquences sur le quotidien professionnel et personnel des membres de notre équipe, nous avons toujours cru en l’Adjudant DELOBEL ». Avec raison, puisque dans le courant du mois de mai 2015, il est relaxé. Effacés les « 14 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour faux et usage de faux en écriture, et vol dans l’exercice de ses fonctions » ! Dans la foulée, le commandement qui l’a suspendu et souhaité engager une procédure de radiation, se ravise et prend position pour 20 jours d’arrêts (qui ne seront finalement jamais appliqués) s’appuyant sur quelques irrégularités, sans conséquence. De l’adjudant ripou condamné à de la prison, à l’interdiction d’exercer dans la fonction publique, nous en sommes rendus à une relaxe et la disparition de sanction en interne.

Il restait alors la décision du 29 mai 2014, par laquelle « l’autorité militaire de deuxième niveau a prononcé sa suspension de ses fonctions... (sic)»

Nouvelle victoire pour DELOBEL ! Le 23 juin 2017, après plus de 4 années d’enfer, le Tribunal Administratif de Versailles a décidé que « M. DELOBEL est fondé à obtenir l’annulation de la décision du 29 mai 2014... » « ... l’autorité militaire de deuxième niveau n’a pas satisfait à ses obligations et a ainsi entaché sa décision d’une erreur de droit... ».

« La décision de suspension du 29 mai 2014 est annulée. ».

Si David DELOBEL ne réintégrera pas les rangs de la Gendarmerie, ayant préféré un départ en retraite anticipé, qui lui aura permis de subvenir aux besoins de sa famille et de reconstruire sa vie, nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle conclusion. David DELOBEL est le parfait exemple de ce que peuvent subir un homme et ses proches pendant des années, par jalousie professionnelle, avec la complicité d’autorités militaires et judiciaires compromises.

AG&C est fière d’avoir été aux cotés de l’adjudant DELOBEL, un homme de valeur, un gendarme de qualité, un mari et un père, qu’on a voulu broyer, annihiler. AG&C salue son courage et sa ténacité pour défendre son honneur et son intégrité et il doit constituer un exemple pour tous ceux qui se trouvent dans la tourmente. Oui, la Gendarmerie Nationale est une belle et grande famille, mais ne nous cachons pas derrière des slogans, les dérives “humaines” existent et le rouleau compresseur institutionnel n’est pas une légende urbaine.

Sources : Février 2014 - « Qui veut la peau de l’adjudant DELOBEL »https://goo.gl/gj4QR3 Janvier 2015 – « La Gendarmerie se prive d’un excellent enquêteur »https://goo.gl/PmnndM Mai 2015 – « L’adjudant DELOBEL relaxé » https://goo.gl/wWprGm

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