«Ma détermination sera complète pour que la gendarmerie ne soit pas concernée par la directive bien

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La stupéfaction de cette déclaration du Président de la République a laissé place à une forme d'incompréhension, voire de colère chez certains. Contrairement à ce qui a été évoqué dans l'instant, cette phrase sibylline est simplement la continuité d’une réflexion assénée par le Directeur Général de la Gendarmerie devant la commission de la Défense le 10 octobre 2017, soit une semaine avant l'intervention du Chef des Armées. « Il semble toutefois essentiel que nous puissions obtenir, soit une dérogation générale, ou du moins une dérogation telle que notre capacité opérationnelle sur le terrain ne soit pas remise en cause. »
Cette phrase a été prononcée en préliminaire du propos concernant le Projet de Loi de Finances 2018 et plus précisément du budget de la gendarmerie, par le Général Lizurey. Si l'on peut s'étonner de la discordance de ce propos avec les messages de fermeté sur l'application de l'Instruction Provisoire adressé par le Directeur Général aux échelons hiérarchiques subordonnés, on doit relever que dans la bouche du Président de la République, il ne s'agissait probablement pas d'une idée lancée en l'air.
C'est notre devoir que de nous interroger sur la cohérence de cette posture qui est à mettre en perspective avec l'entretien accordé à un journal corporatiste où le Général encense « un dispositif qui fonctionne depuis un an et il n’y a pas de raison de le remettre en cause » .
Le flou artistique qui entoure cette séquence de mauvaise communication n'est pas de nature à rassurer sur le devenir des repos journaliers des gendarmes.