Il est des jours où l'action, ou plutôt la réactivité de l'association donne toute sa légitimité à sa participation à la concertation interne. L'interrogation suscitée par l’ambiguïté de la déclaration du Président de la République, d'une part et les affirmations du Directeur Général devant des parlementaires, d'autre part, a provoqué une inquiétude profonde au sein du conseil d'administration et plus généralement dans la communauté « gendarmique ». Relayées par voie de presse notamment, ces incompréhensions quant à l'avenir de la transposition des directives de la communauté européenne, à travers la désormais incontournable Instruction Provisoire 36132, ont déclenché une vague de protestations qui a conduit le Directeur de la Gendarmerie à confirmer par visio-conférence les points suivants. Les Repos Physiologiques Journaliers et les quartiers libres sont sanctuarisés. Il n'est pas question de revenir sur cette disposition.
AG&C entretient des contacts réguliers avec les plus hautes autorités de la Gendarmerie. C'est à ce titre que le Colonel ARVISET, Secrétaire Général du CFMG a contacté le président de l'association pour lever les incompréhensions relatées dans notre dernier communiqué. Il l'a assuré, sans aucune restriction, de la volonté du Directeur Général de conserver le cap et sacraliser les 11 heures de repos par journées travaillées. C'est son unique objectif.
AG&C prend acte de ce positionnement clair de la part du Directeur de la Gendarmerie mais demeurera extrêmement vigilante quant aux futurs travaux sur la question du temps de travail, auxquels par ailleurs, elle espère être pleinement associée. Elle réaffirme ce soir les principes qu'elle a décidés de soutenir depuis sa création, défendre la condition militaire et les intérêts des personnels de la Gendarmerie Nationale.