
C’est par ce titre affirmatif et accrocheur, que « La Dépêche du midi » et d’autres rédactions nationales et chaînes d’information en continu s’engagent dans un article de presse faisant la promotion d’une « enquête » lancée le 12 mars 2018 par le Groupe F (mouvement fondé par la féministe Caroline de Haas) et la page « Paye ta police » du réseau social Tumblr.
Cette « étude », initialement mise en avant par les journalistes de l’Agence France Presse (AFP), affirme que 90 % des femmes qui se rendent dans des commissariats de Police et des brigades de Gendarmerie pour des violences se voient refuser leur plainte et que les faits qu’elles auraient subi soient banalisés, tout en les culpabilisant face aux auteurs présumés.
Cette « étude » est vendue par nos médias comme un fait, comme une réalité. Elle affirme devant la nation, que les policiers et les gendarmes méprisent le droit et l’intégrité physique et morale de 90 % des femmes victimes de violences ou d’atteintes sexuelles, dans notre pays. Cette « étude » se vante d’intéresser les victimes de violences sur une période de 5 ans. Selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), l’INSEE, le secrétariat d’état chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et le Ministère de l’Intérieur, sur cette période, le nombre de victimes de violences s’élève à 225 000. Il ressort donc, toujours selon cette « étude » et nos médias nationaux et régionaux que 90 % de ces victimes, soit 202 500 femmes, sont méprisées et renvoyées par les policiers et les gendarmes.
Voilà pour les valeurs factuelles, « si chères » à nos médias ! Nous aussi, gendarmes féminins et masculins (Notre Institution peut revendiquer un traitement identique pour les hommes et les femmes, tant en terme de rémunération que d’exercice des responsabilités) avons mené une enquête basée uniquement sur les faits s’agissant de cette « étude conduite et dirigée par deux entités non gouvernementales, dont l’une est clairement féministe et l’autre constitue un groupe social ne cherchant pas à mesurer la réalité dans son ensemble mais sur la seule idée que le « flic » est déficient quand il s’agit des femmes. Que ces 90% de femmes qu’on refuse de recevoir sont le reflet de 500 d’entre elles uniquement sur les 225 000 ! La féministe, Madame De Haas, ainsi qu’un groupuscule social non identifié et anonyme affirment que 90 % des victimes de violences voient leurs droits bafoués par les policiers et les gendarmes alors qu’en réalité, face aux vrais chiffres juridiques, gouvernementaux, cela représente 0,3 %. C’est fort de ce constat, que nos médias jettent l’opprobre sur 250 000 policiers et gendarmes de notre pays, dont environ 50 000 femmes de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale.
Au sein de l’APNM Gendarmes et Citoyens, la moitié de notre équipe dirigeante est composée de femmes gendarmes exerçant sur le terrain. Chacune peut témoigner de l’accueil réservé, dans une brigade de gendarmerie aux potentielles victimes de violences, ce n’est pas à l’image de la propagande vendue ici par nos médias, des groupuscules féministes partisans, de cette « pseudo » étude ne représentant rien et encore moins des victimes avérées. Nous gendarmes, nous gendarmes féminins, nous nous dressons devant ce mensonge bouffi de calomnie et d’idéologie extrême portant un grave préjudice aux victimes de violences ! Car s’il doit y avoir un débat sur la prise en charge des victimes, il doit se tenir à l’endroit des magistrats, ou comme trop souvent ces dernières décennies, leurs droits passent après ceux des auteurs, peu condamnés. ! Il peut se produire qu’une infime partie de la population des forces de l’ordre n’aient pas les mots, les gestes, pour appréhender au mieux chaque « type » de victime, parce qu’ils sont aussi et avant tout des êtres humains, des citoyens, méritent-ils pour autant un procès médiatique basé sur la partialité et le mensonge statistique ?
Madame Caroline De Haas ainsi que l’autre groupe social partisan et anonyme, mesdames et messieurs des médias, par votre idéologie nauséabonde et à géométrie variable, vous salissez les femmes victimes de violences, vous mettez en danger les victimes de violences, en vomissant votre médiocrité sur les seuls femmes et hommes qui composent le premier rempart contre l’inacceptable !