Depuis plusieurs semaines, nul n’a pu ignorer le niveau de violence atteint par les différentes manifestations simultanées, événements en face desquels nous sommes nombreux à opposer notre intégrité physique.
Pour preuve, les derniers incidents du 1er mai, où plus d’un millier d’anarchistes ont pu saccager les rues parisiennes avec, en objectif secondaire, de casser du flics.
S’en sont suivis plus d’une centaine de gardes à vue, et tout autant de tweets condamnant ces “malotrus”. Néanmoins, aucune information n’a filtré concernant les diverses réponses pénales, qui s’avèrent être la finalité du processus. Bien évidemment, il ne faut pas bafouer les droits de la Défense, ainsi des expertises ADN sur des projectiles ont été requises, des heures de visionnage de vidéos seront demandées afin de comparer la réalité aux pixels à travers d’infimes détails. L’irréfutabilité de la preuve sera tellement difficile à acquérir qu’il nous est aisé de croire qu’une faible partie des individus interpellés fera l’objet de sanctions.
La France, ce pays de valeurs pour lequel nos Anciens se sont battus !
Des années de combats, au mépris de leur vie, pour que nos parents, nos futures générations, afin que nous puissions jouir de nos libertés individuelles, droit aujourd’hui devenu constitutionnel. Ainsi, même si les traditions se perdent, même si l’Histoire de notre pays n’est pas considérée comme un point essentiel dans l’éducation de nos enfants, il y a une notion à ne jamais oublier : on ne touche pas à nos Morts. Ces Hommes méritent un respect incommensurable et surtout éternel.
C’est avec effroi, émoi, que nous avons découvert dans les médias une photo d’un cénotaphe profané. Se situant au sein de l’École normale supérieure à PARIS, ce monument est érigé à la mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale.
Au cours d’un mouvement contestataire à l’encontre de la réforme pour l’accès à l’université, un groupe de militants a jugé utile de commettre de tels actes. Estimant outrancier le fait qu’il faille travailler pour accéder à l’université, ces délinquants ont entaché ce monument aux morts d’inscriptions insultantes envers les forces de l’ordre. Serait-il bon de leur rappeler que le confort de leur quotidien résulte en partie des sacrifices de tous ces hommes et ces femmes ?
Dans notre Patrie, si fragile soit-elle, si laxiste devient-elle, il reste des valeurs inattaquables et le devoir de mémoire envers nos morts en fait partie. Cet acte de profanation ne doit pas se cantonner à une condamnation « Tweeterienne » comme sait si bien le faire notre gouvernement. Si le mépris des forces de l’ordre semble être la normalité, il ne faut pas que notre Histoire devienne une banalité.
« Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire, instruisent les vivants. » Châteaubriand