Le lundi 21 septembre 2020, L’APNM « gendarmes et citoyens » a répondu à l’invitation de BFM-TV pour une séquence plateau sur un sujet sensible et d’actualité avec le cas de ces chevaux tués ou affreusement mutilés. Le centre du sujet fut l’occasion d’aborder la question des éleveurs et des propriétaires qui s’organisent, parfois s’arment, pour défendre leurs animaux. Que faire et comment agir pour éviter une escalade ? Retour en image sur une interview en direct depuis les plateaux TV de BFM à Paris.
“Les citoyens justiciers”
Partout en France des attaques se sont multipliées depuis ce début d’année à l’instar de ce poney tué et mutilé dans l’Essonne récemment ou encore tel autre mutilé avec un œil et les oreilles arrachés, le vagin enlevé» en Saône-et-Loire. On croit à un mauvais rêve mais c’est la triste réalité de faits qui concernent plus d’une vingtaine de départements.
L’inquiétude des propriétaires et des amis des chevaux est légitime. Toutefois il convient de ne pas mélanger les rôles et les responsabilités de chacun. En effet il n’est pas envisageable dans un état de Droit de penser à se faire justice soi-même. Si les particuliers peuvent apporter des renseignements profitables à l’enquête menée par les gendarmes, c’est bien à l’État et à lui seul d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Cela n’est pas négociable et l’inverse n’est pas audible.
“L’engagement est maximal”
Les gendarmes luttent contre ce fléau avec une vision globale associant la prévention, le renseignement, la protection, les investigations et la communication en saturant le terrain de leur présence. Les enquêteurs recherchent chaque indice pour espérer trouver un ou des coupables tandis que les propriétaires d’équidés vivent dans l’angoisse. Des partenariats sont signés pour mieux appréhender le monde équestre, mieux connaître ce milieu tellement noble qui souffre.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo de l’interview de notre porte-parole sur cette thématique d’une sensibilité particulière.
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