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Intervention dans un collègue: le directeur de la gendarmerie reconnaît "une erreur collective"



Notre sujet évoque un incident survenu le 22 janvier 2025, lorsqu'une collégienne originaire du Burkina Faso, en situation irrégulière, a été arrêtée par des gendarmes dans son établissement scolaire à Maizières-lès-Metz. Elle et sa famille ont ensuite été reconduites en Belgique, mais cette intervention en milieu scolaire a suscité une vive indignation.


Le directeur général de la gendarmerie nationale a reconnu « une erreur collective », expliquant que ni les gendarmes, ni le préfet, ni le directeur de l’établissement n’étaient informés d’une directive de 2013 interdisant ce type d’intervention dans les établissements scolaires.


Une directive de plus dans la mille-feuille juridique français !


Toutefois, l’intervention s’est déroulée dans le calme et avec l’accord de la mère de l’élève. Une procédure administrative a ensuite abouti à l’éloignement de la famille vers la Belgique. La mère était en situation irrégulière en France en raison d’une demande d’asile déposée simultanément en Belgique et en France, ce qui a déclenché une procédure relevant du règlement de Dublin.


Sur le plan juridique, l’intervention des forces de l’ordre dans les écoles est strictement encadrée et limitée aux situations de sécurité, d’urgence ou d’exercices. La circulaire Valls de 2013 interdit en effet toute intervention de police ou de gendarmerie dans le cadre des procédures d’éloignement.


L’erreur est donc reconnue par le patron des gendarmes !


Toutefois, il convient de souligner la transparence et le sens des responsabilités de l’Institution face à cette erreur. Une attitude noble, qui pourrait faire défaut à bien d’autres.

 

 
 
 

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