Comme lors de chaque élection nationale, certains journalistes de cet organe de presse dont la devise est le « journal des gendarmes depuis 1936 », créent la polémique en stigmatisant les deux bureaux de vote du plateau de Versailles-Satory. Poussant l'indignité jusqu'à étaler les chiffres officiels sur leurs supports, ils n'hésitent pas à généraliser en écrivant que cela « … donne une indication sur le vote des gendarmes », sans préciser que les épouses et les enfants majeurs y sont également inscrits, ainsi que des personnels civils de la Défense.
Cette façon de traiter l'information est particulièrement spécieuse pour deux raisons. Elle donne un éclairage public à une communauté particulière et elle voudrait imposer l'idée selon laquelle tous les gendarmes de France, à travers le résultat de deux bureaux de vote, entrent dans les conclusions qu'ils en tirent. D'un travail d'analyse bâclé, ils fondent leur opinion pour l'appliquer à l'ensemble de la communauté de la Gendarmerie Nationale. Coutumiers de ce type d'information dirigée depuis plusieurs années maintenant, le « journal des gendarmes depuis 1936 » tente de se mettre en valeur en dénigrant et en jetant à la vindicte populaire, à travers une enquête inspirée par la volonté de faire parler de soi, plusieurs centaines de familles de gendarmes. Ce n'est pas acceptable ! Ce genre d'article « fond de poubelles », sans réelle force probante, est la marque de fabrique habituellement d'une presse anti forces de l'ordre et on peut s'étonner qu'il trouve auprès de la rédaction de l'Essor autant d'écho. La ligne éditoriale de ce magazine évolue de manière singulière et APNM Gendarmes et Citoyens ne cautionnera jamais une stigmatisation aussi inutile qu'absurde de militaires de la Gendarmerie, de leur épouse et de leurs enfants, à travers une enquête lacunaire et superflue.
(1) Le marronnier est une spécialité journalistique qui vise à travers un reportage qui revient régulièrement à meubler une période creuse en information et à fidéliser les lecteurs. Gageons que celui de Versailles-Satory n’aura pas généré l’engouement escompté.
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