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Gendarmerie : réforme des retraites


C’est le temps des communications politiques sur les retraites mais à ce stade des discussions aucun élément technique ne permet d’identifier clairement les amendements qui vont influer la carrière et le métier du gendarme. C’est la réponse apportée par l’APNM « Gendarmes


et Citoyens » aux sollicitations des journalistes de la presse écrite notamment sur un sujet d’actualité aux passions bien exacerbées dans d’autres corporations. Le directeur des personnels militaires se veut rassurant et évoque une « réforme paramétrique et non systémique avec la préservation du régime des pensions militaires ».


A ce jour, l'âge maximum de départ à la retraite est fixé à 59 ans pour les officiers, 60 pour les colonels et 63 ans pour les officiers généraux et à 58 ans pour les sous-officiers, 59 ans pour les majors. L’idée qui se dégage dans le brouhaha interministériel est de rallonger ces limites de deux ans. Cette hypothèse évoquée dans nos posts antérieurs ne constitue pas en l’état une surprise.


Cela dit, cette rallonge de deux ans entraîne des effets de bord qu’il convient d’aborder. La gestion des ressources humaines, notamment sur le sujet de l’avancement avec à la clé le risque d’une saturation par le haut par le ralentissement des progressions intermédiaires, la mobilité car allonger de deux ans, c’est possiblement une mutation supplémentaire pour les officiers et enfin la formation et plus particulièrement les recyclages. On ne peut écarter des interrogations le suivi médical des militaires avec une aptitude SIGYCOP toujours plus rigoureuse (gestion du profil médical qui détermine l'aptitude d'un individu à exercer), l’évaluation sportive (CCPM) et l’intégration dans la réserve (ESR-RO1).


Le dossier est suivi par la DGGN qui communiquera à chaque fois que des évolutions seront connues. Nous ne manquerons pas d’y apporter notre analyse.




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