Dans un pays formant une grande vallée le long d’un fleuve au pied d’un grand massif montagneux, vivaient deux chevaliers. Ces gens d’arme exerçaient dans deux capitaineries différentes sous les ordres d’un même baron.
Très appréciés de leurs suzerains tout aurait pu se passer sans anicroche si ces deux chevaliers n’avaient été mariés et que de leur union n’était né un bambin âgé de 2 ans. Souhaitant pouvoir exercer leur métier dans les meilleures conditions ils avaient formulé le vœu de changer de fief pour faciliter la garde de leur héritier pendant qu’ils assuraient la paix du royaume.
Leurs suzerains baron et vicomte ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils ne cessèrent de s’en prendre aux deux gens d’arme pour leur rendre la vie impossible. Ils les envoyaient chasser les fauteurs de trouble en même temps, sans s’inquiéter de la surveillance du bébé. On alla jusqu’à leur proposer une mutation qui n’allait pas du tout dans le sens de ce qu’ils espéraient pour leur rendre la vie plus simple tout en apportant de meilleurs résultats dans leur activité professionnelle. Pire encore, alors que leur aptitude était avérée, on tripatouilla des documents pour leur faire dire le contraire et rendre leur changement de fief impossible. N’en pouvant plus, ils consultèrent l’apothicaire dont ils dépendaient de par leur fonction. Ce dernier les plaça hors service mais leur autorisa les sorties de leurs cantonnement. Autorisation éphémère qui leur fut retirée par l’apothicaire qui semblait être dévoué au suzerain qui voulait leur nuire.
N’en pouvant plus, les deux chevaliers se tournèrent vers une assistance généreuse et compréhensive (AG&C) qui apporta immédiatement soutien et conseils. L’affaire étant particulièrement sensible AG&C pris contact avec des conseillers de la noblesse régionale pour dénoncer cette situation (déjà connue) et invita les deux gens d’arme à s’adresser à ces divers échelons mais aussi aux conseillers du roi pour que stoppe cette discrimination.
Les résultats de cette action ne se firent pas attendre et une réunion fut organisée rapidement au niveau de la région, au duché, pour statuer sur la situation des deux gens d’arme et apporter une solution à leurs difficultés. Une gens d’arme féminin ne saurait être un handicap pour son époux.
L’histoire ne nous dit pas ce qu’il est advenu des ces deux capitaines. Nos recherches se poursuivent et tout élément nouveau pouvant nous permettre de retrouver des archives mentionnant l’épilogue de cette aventure fera l’objet d’une communication distincte.
Une histoire qui date du moyen âge……quoique……toute ressemblance avec des faits réels et actuels n'est pas fortuite.