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Troubles de l’ordre public : question de vocabulaire.


Un gendarme a été percuté le 21 octobre près de Saint-André-de-Sangonis (34) par un chauffard qui voulait se soustraire à un contrôle et qui a réussi à prendre la fuite.

Si heureusement le gendarme s’en tire avec une grosse frayeur, ceci n’autorise pas la presse à parler d’incident. Nous avons trouvé ce qualificatif à deux reprises dans un même article. Cet « incident » est surtout un accident matériel, des violences et voies de fait voire même une tentative d’homicide.

Cette façon de banaliser la violence, surtout quand elle touche les forces de l’ordre, finit par excéder policiers et gendarmes.

On retrouve ce même terme d’incident lorsque sont évoqués les destructions de l’autoroute A1 dans la Somme fin Août ou dans le village de Moirans (Isère), le 20 octobre, avec des violences et des dégradations qui frisent l’émeute.

Des bobos bien-pensants vous diront qu’il ne faut pas stigmatiser cette minorité ethnique d’origine tzigane au risque d’être taxé de racisme. Pourtant dans cette communauté il est très fréquent de faire usage de la force pour défier la loi, en particulier en occupant illégalement des terrains privés. Ces personnes font plus facilement usage de la force ou d’armes par destination que le font les forces de l’ordre, surtout quand ces dernières ne sont pas autorisées à l’utiliser par ordre des représentants de la nation. Pourquoi ces « gens du voyage » se gêneraient-ils? Neuf fois sur dix ils obtiennent gain de cause et peuvent gonfler leur torse, fiers d’avoir fait plier l’Etat.

Dans le même temps nous fêtions le 30e anniversaire du film « retour vers le futur », on y voyait la splendide DeLorean faire un bon pour passer de 1985 à 2015. Elle aurait pu arriver au milieu d’émeutes de rue mais l’avenir brossé à l’époque était plutôt rose (sans connotation politique). Les voitures volaient, aujourd’hui on les vole ou on les brûle.

Comment voyons-nous l’avenir ? Pour répondre, un peu de conjugaison qui nous laisse craindre d’évoluer de « passé simple » en « futur compliqué » si ceux qui nous gouvernent ne font pas face aux défis qui se présentent pour rétablir ordre et sécurité.

© 2022 par APNM Gendarmes et Citoyens

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