C’est en ce 8 mai, date des commémorations de la fin de la seconde guerre mondiale que nous avons une pensée à l’égard de nos deux camarades grièvement blessés ce week-end.
Samedi dans la matinée c’est un gendarme de la brigade motorisée de Saint Dié Des Vosges (88) qui chutait dans un ravin avec sa moto en se rendant sur un accident. Gravement blessé, il a été évacué par hélicoptère.
Cette nuit un autre gendarme était percuté par un scooter de grosse cylindrée refusant de se soumettre à un contrôle à Eybens (38). Il souffrirait de fractures à une jambe. Le conducteur du scooter s’est enfui...
Certains diront que ce sont « les risques du métier », probablement les mêmes qui « fainéantisent », vocifèrent, pillent, détruisent depuis plusieurs semaines sur les places publiques au nom d’une liberté qu’ils violent en bande organisée.
Nous, gendarmes, nous risquons nos vies chaque jour comme ce gendarme motard se rendant sur un accident afin d’aider un inconnu.
Nous, gendarmes, nous risquons nos vies chaque jour comme ce gendarme victime d’un fou du guidon n’ayant pas plus de respect pour les lois que pour la vie d’autrui.
Nous, gendarmes, savons qui nous sommes, connaissons nos valeurs, nos convictions, pour servir chaque jour avec abnégation malgré les « risques du métier ».
Nous, gendarmes, sommes des travailleurs mais aussi des pères et des mères et en ce 8 mai ou nous n’oublions pas, malgré la joie de la victoire de l’humanité sur la folie, la douleur des familles et des proches ayant perdu un être cher.
Aujourd’hui, gendarmes, militaires, policiers, pompiers (...) Sont plus que jamais exposés par les risques du métier pour notre sécurité à tous, pour que notre nation, notre foyer soit le temple des libertés respectées !
Nous souhaitons un prompt rétablissement à nos deux camarades, ainsi qu’à tous nos compagnons de la sécurité publique et assurons leurs familles de notre soutien.