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Service Central du Renseignement Territorial

Une fois de plus, quelques pseudos représentants d'un syndicat minoritaire ont décidé que le recueil et l'analyse du « renseignement » n'était pas l'affaire des pandores.

Par une action devant le tribunal administratif, ils ont dénoncé la nomination de six officiers supérieurs de la gendarmerie nationale au sein du Service Central du Renseignement Territorial. Les juges administratifs leur ont donné raison et depuis le 3 novembre 2016, ils ont sommé les officiers « indésirables » de quitter les postes dans lesquels ils étaient installés. Le syndicat a même poussé le bouchon en faisant constater par huissier que l'un d'eux était présent le lendemain du jugement alors qu'il venait récupérer ses documents de travail.

Le directeur général de la gendarmerie nationale a exprimé par écrit son soutien inconditionnel aux six officiers ainsi bannis. Et même s'il n'a pas envisagé une solution à cette « expulsion locative », il a quand même demandé à ses services spécialisés de faire clarifier la situation. AG&C soutient cette démarche. Elle accuse des policiers minoritaires de vouloir conserver la main mise sur un service qui se nourrit non seulement des remontées de renseignements de la police nationale mais également de la gendarmerie nationale. Et la question pourrait se poser, s'ils persistaient dans cette posture idéologique : sont-ils en mesure de se priver de voir, entendre ou sentir ce qu'il se passe sur 90 % du territoire national, surveillés essentiellement par les brigades de la gendarmerie ?

Les attaques incessantes de ces syndicats policiers qui ne représentent qu'une faction négligeable de leurs collègues, à l'égard des gendarmes, sont intolérables et pitoyables. Alors que la France connaît une situation des plus dégradées en matière de sécurité, un tel comportement dénote, sans nul doute, une hypocrisie sournoise dont l'objectif est limpide : conserver la toute puissance sur des informations qui pourraient s'avérer embarrassantes pour quelques-uns ! On ne partage pas le pré-carré du renseignement au SCRT. Doit-on comprendre qu'ils n'analysent pas ceux provenant des cellules de renseignements de la gendarmerie ?

AG&C souhaite apporter son entier soutien aux six officiers dont la compétence vient d'être sérieusement écornée par un jugement administratif inique. Et sans volonté d'alimenter une éventuelle guerre des directions générales, il serait temps que le pouvoir en place s'exprime à ce sujet.

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