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Demande de publication d’une lettre de l’IGAG, explications :

Fin février 2015, AG&C publiait un texte basé sur plusieurs témoignages de gendarmes affectés dans un escadron de la région parisienne.

Le titre évocateur « Méthodes de commandement d’un autre âge » ne laissait place à aucune interprétation. Les faits rapportés étaient subis par un jeune gendarme. Ce texte, anonymisé (sans que soient identifiés les protagonistes ou le lieu des faits), rappelait surtout la nécessité de préserver l’ensemble des gendarmes mobiles, par un encadrement loyal et respectueux, dans une période ou la tâche de ces derniers était rendue difficile par les événements. (cela n’a pas changé !) La situation a été prise en compte peu de temps après et la publication fût retirée à la demande d’un des deux militaires concernés. S’il nous a été rapporté par la suite d’autres faits concernant d’autres militaires de cet escadron, ceux-ci n’ont pas jugé opportun de solliciter une nouvelle intervention.

En 2016, soit un an plus tard, nous avons de nouveau des nouvelles de ce jeune gendarme mobile. Il est toujours inquiet pour son avenir, dans un contexte local fortement dégradé. La structure AG&C ayant évolué entre temps avec le passage aux APNM et la signature de la Charte des Associations Gendarmerie, nous nous en remettons à la perspicacité de la Direction Générale en l'informant de la situation.

C'est ainsi que l’avenir du gendarme mobile sera préservé. Il fait l’objet d’une mutation. Il peut alors se consacrer à exercer son métier dans un nouveau cadre professionnel et laisser cet épisode derrière lui. C’est alors que, durant l’été 2016, soit un an et demi après notre communiqué, il nous est rapporté que le texte publié en février 2015 a été affiché dans les locaux de l’escadron. Si nous n’en avons pas eu connaissance, nous sommes assurés d’une chose, le gendarme, muté depuis, n’est plus sur place. Il nous contacte à nouveau il y a quelques mois, pour nous informer de sa convocation à Paris devant le Général d’armée Jean-Régis VECHAMBRE, Inspecteur Général des Armées. Ce dernier ayant été saisi par l’officier de cet escadron parisien. L’officier « estime être diffamé » mais ne «souhaite pas exporter un conflit hors de la Gendarmerie», et ne veut pas porter plainte.

Mais, près de deux ans après les faits, et afin de rétablir « l’honneur et la réputation de cet officier » (sic) inconnu de vous tous, gendarmes, sympathisants et lecteurs, le Général d’armée Jean-Régis VECHAMBRE (IGAG), qui n’a pourtant pas considéré nous solliciter dans le cadre de son enquête, exige que nous publiions cette lettre. « L’affaire » étant réglée et datant de 2015, nous comprenons aisément le désir de l’ensemble des acteurs de passer à autre chose, d’oublier... Mais nous nous exécutons en remettant au-devant de la scène cette triste histoire. A toutes fins utiles, nous précisons que nous avons envoyé une lettre argumentée de deux pages au Général pour expliquer qu’il n’était peut-être pas adapté de ressortir cette affaire aujourd’hui. Qu’en dehors des proches collaborateurs de cet officier, nos lecteurs ignorent de qui il s’agit et sont depuis longtemps passés à autre chose mais que nous restions à sa disposition pour apporter des explications. L’Inspecteur Général des Armées nous a donc fait parvenir un long courrier d’une......... ligne : « J’ai déjà jugé de l’opportunité, et même de la nécessité, de le faire. Je vous remercie en conséquence d’y procéder ».

AG&C a hésité, estimant qu'elle n'était pas aux ordres et qu'elle avait globalement fait preuve de magnanimité en soumettant à la sagacité de L'inspecteur Général des arguments tendant à apaiser une situation, certes compliquée, mais oubliée depuis.

Le Général VECHAMBRE n'a vraisemblablement pas la même vision et préfère raviver un feu éteint. l’Inspecteur Général des Armées a jugé, sans entendre le "condamné", négligeant la médiation nécessaire en matière de conflit personnel. Alors, qu’il en soit ainsi ! Nous accédons à sa demande de publication d'un droit de réponse.

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