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Prime d’alimentation des GAV

Il est des dysfonctionnements qui reviennent chaque début d’année et ça finit par sérieusement à agacer ! Il s'agit de la prime d’alimentation des gendarmes adjoints volontaires. Depuis plusieurs années maintenant, cette prime a remplacé les conventions d’alimentation de ces emplois jeunes. Arbitrairement, il a été décidé par l’administration centrale d’allouer une somme pour que les gendarmes adjoints puissent s’alimenter, sans être obligés de passer par un cercle mixte ou le restaurateur du coin. L’objectif, louable à priori, était, d’une part de permettre à chaque jeunes sous contrat de s’alimenter de la manière la plus simple et d’autre part de supprimer toutes les tâches administratives liées à cette gestion ! Bref, le dispositif semblait convenir à chaque partie. Les commandants d’unité ne passaient plus leur temps à contrôler le nombre de repas effectivement consommés, a quérir les factures, à les certifier et à présenter des excuses auprès du commerçant parce qu’il était réglé avec plusieurs mois de retard. Le jeune gendarme adjoint volontaire y trouvait son intérêt, dans la mesure où il pouvait enfin gérer ses repas en fonction des contraintes de services et de ses goûts culinaires. On pouvait donc imaginer, qu’enfin, la solution avait été trouvée. C’était sans compter sur l’extrême réactivité des services des finances de la gendarmerie. Plutôt que d’anticiper dès la première année un décalage sur une ligne budgétaire afin qu’il n’y ait aucun retard entre le mois de décembre et le mois de janvier, ces services éminemment compétents ont préféré priver ces jeunes gens d’une allocation absolument nécessaire à leur santé durant plusieurs semaines. La seule explication (excuse, prétexte, alibi, c'est selon ! ) qui est avancée est l’intransigeance de Bercy, concernant la rigueur comptable. C’est pathétique ! Comment peut-on traiter de la sorte des jeunes gens qui perçoivent quelques centaines d’euros en paiement d’un travail exigeant et chronophage, d’astreintes innombrables et de services où, au même titre que les sous-officiers, ils risquent leur vie. Est-ce là une manière de montrer la considération d’une institution multi-séculaire, à leur égard ? Les motifs à surseoir au paiement de l’alimentation du mois de janvier sont chaque année différents. La plus courante , presque chaque année, est que la clôture annuelle du budget ne prend pas en compte la prime de décembre. Mais surtout "pas d’inquiétude, elle sera réglée au plus tard le 15 janvier et celle de janvier avant le début du mois de février". Les jeunes sont calmés et ils rongent leur frein, en passant les fêtes de fin d’année sans cette allocation OBLIGATOIRE. Sauf que personne n’arrive à comprendre ce manque d’anticipation. L’alibi de la clôture du budget ne concerne-t-il que cette allocation spécifique ? J’ai tout entendu au sujet de ce retard de paiement. De la plus simpliste, « ce n’est pas de notre faute » à d’autres plus fallacieuses ou suffisantes « C’est le hasard que l’allocation tombe en même temps que le paiement de la solde et on est tenu par le budget » à celle que vient d’être annoncée pour 2017 « c’est à cause d’un problème informatique ».

Ça suffit ! Les services des finances de la direction de la gendarmerie nationale sont-ils à ce point incompétents qu’ils ne soient pas en capacité de trouver une solution autre que celle qui consiste à retarder de plusieurs mois le versement d’un droit le plus élémentaire (alimentaire en l’espèce ) à de jeunes gens dévoués et motivés ? Le directeur de la gendarmerie souligne que les 12 à 13000 GAV constituent un renfort absolument indispensable au fonctionnement des brigades.

AG&C lui suggère très respectueusement de leur prouver cet attachement en donnant les ordres idoines à sa direction des finances. Il ne doit plus persister de discontinuité dans le paiement d’une allocation réglementaire, en fin d’année.

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