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“Présomption de culpabilité”



"J’ai ouvert vendredi dernier une enquête préliminaire pour violation du secret de l’enquête et de l’instruction, confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction interrégionale de police judiciaire de Lyon (DIPJ).” ... "les fuites sont au niveau local et parisien, au niveau de la direction de la gendarmerie, de la Section de recherches et de l’IRCGN ", c'est par ces mots que le Procureur de la République de Grenoble, vient de démontrer toute la défiance qu'un magistrat peut éprouver à l’égard d’une Institution disciplinée et servile.


AG&C dans son magazine de septembre dénonçait déjà la mise en cause systématique par les magistrats, des membres des forces de l’ordre, dès lors qu’ils exerçaient leur mission de sécurité (cf. Pourquoi tant de défiance ?) et leurs mauvaises habitudes viennent de frapper une nouvelle fois des enquêteurs spécialisés et plus globalement des unités de la Gendarmerie Nationale. Faire planer des soupçons de “fuites” d’informations, dans un dossier d’instruction sensible, sur leurs épaules c’est bafouer la présomption d’innocence que la loi doit garantir à chaque citoyen. Une fois de plus, un procureur de la république vient de démontrer que les gendarmes sont exclus de cette règle fondamentale. Et la défiance ne s’arrête pas à cette mise en cause publique. Elle atteint une bassesse insupportable quand ce magistrat, certainement en mal de notoriété, déclare à la presse, confier l'enquête à un service enquêteur de la police nationale démontrant ainsi tout le mépris non déguisé qu’il éprouve envers un corps multiséculaire, faisant fi d’une règle établie en matière de contrôle de l’activité d’une administration. Douterait-il de la conscience professionnelle qui anime chacun des enquêteurs de l’Inspection de la Gendarmerie Nationale ?


AG&C dénonce une telle agression gratuite à l'égard de gendarmes, officiers de police judiciaire, qui mettent toute leur énergie depuis plusieurs semaines à faire jaillir la vérité dans la disparition insupportable d'une enfant. Elle dénonce aussi le parti pris d’un magistrat qui cible volontairement et publiquement la Gendarmerie Nationale, orientant injustement les investigations sur les enquêteurs de cette Institution.


AG&C apporte un soutien indéfectible aux gendarmes et gradés confrontés malgré eux à cette “présomption de culpabilité” inique, et au Général Lizurey, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, dans son combat contre une mise en cause infondée en l’état.

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