
Le mercredi 29 novembre, nous évoquions dans un communiqué le « blocage » de Bercy dans la parution des tableaux d’avancement. Une situation qui perdurait depuis plusieurs semaines malgré les nombreuses « relances » de la Direction Générale de la Gendarmerie. Un arbitrage en urgence nous paraissait être la seule solution pour un déblocage rapide du « positionnement incompréhensible de la part du ministre du budget »
Les arbitrages nécessaires ont eu lieu dans la soirée du 30 novembre lors d’une réunion interministérielle. Les TA CSTAGN et SOG sortent ce jour à partir de 14 heures et le TA officiers en début de semaine prochaine.
Ce nouvel épisode amène une question, que sommes-nous pour les femmes et les hommes qui nous gouvernent depuis plus de 6 mois au sein de l’exécutif MACRON ?
- Un Président de la République, « chef des armées » qui lors d’un discours en octobre piétine honteusement le temps de récupération dû aux gendarmes… Après avoir appliqué une énième coupe dans notre budget…
- Une Ministre des Armées, par mépris ou ignorance, lui emboîtant le pas quelques jours après…
- Un Ministre au budget mettant en péril la feuille de route sociale sur la revalorisation des carrières par son silence irresponsable, un plan de revalorisation pourtant entériné par ses pairs le 11 avril de l’année précédente...
- Un autre Ministre tellement bien au chaud à « l’Intérieur » qu’il n’en sort jamais…
Tout cela nous ramène au titre d’une lettre publiée en juillet dernier par l’ex Chef d’Etat-major des Armées, le Général Pierre DE VILLIERS, « CONFIANCE » ! Après seulement une demi-année d’un nouveau quinquennat, que reste-t-il de la confiance envers nos dirigeants politiques, déjà bien entamée lors du précédent quinquennat ?
Libre à chacun d’en faire le constat ! Mais ces derniers événements doivent nous faire prendre conscience d’une chose, nous devons avoir confiance en nous ! A chaque coup de canif dans nos valeurs militaires dans notre abnégation à servir, c’est bien nous tous au quotidien, nos camarades de la concertation, nos chefs et notre direction, avec en tête hier soir à BEAUVAU notre Directeur Général qui sommes les seuls à savoir ce qu’est le prix de notre vocation professionnelle. Nous sommes les seuls à savoir et à pouvoir maintenir notre condition !