A l’initiative de personnes « amoureuses de démocratie », des manifestations ont été organisées à travers le pays le 23 septembre 2023 pour dénoncer les violences policières, entre autres revendications sociales. Le syndicat du mur des cons était de la partie ainsi que des membres éminents d’un parti politique qui crache sa haine des forces de l’ordre depuis sa création. Quelques officines dont le leitmotiv commence par « justice pour… » s’y sont greffées spontanément. Evidemment, plusieurs centaines d’anarchistes courageusement cagoulés et masqués avaient fait le déplacement pour remettre un peu d’ordre dans une marche qui se disait pacifiste. Les quelques milliers de convaincus qui se sont retrouvés à Paris, là où on nous avait prédit des millions d’insoumis, ont déambulé sur le parcours aux cris de « tout le monde déteste la police » « Police partout, justice nulle part », « Pas de justice, pas de paix ».
A Paris, comme d’habitude serait-on tenté d’écrire, des débordements ont eu lieu en marge de cette marche qui voulait faire « bloc contre les violences et le racisme ». Plusieurs centaines de jeunes gens vêtus de noir ont copieusement caillassé tout ce qui leur tombait sous les mains. Une voiture de police qui tentait d’assurer la sécurité publique a été attaquée à coups de barre de fer, obligeant l’un de ses occupants à sortir son arme et à faire les sommations d’usage pour faire reculer ceux qui en voulaient à l’intégrité physique des policiers. D’autres policiers les ont sortis de cette nasse. Trois fonctionnaires ont été blessés dans l’attaque. Jusque-là, rien d’extravagant ! Sauf que dans les minutes qui ont suivi la large diffusion de cette algarade, des commentateurs de caniveaux ont fustigé l’attitude du policier sorti l’arme à la main. Dépouillée de contexte, cette séquence est décortiquée par des députés qui, non contents de critiquer les policiers, trouvent inadmissible qu’il ait agi de la sorte. On en conclut qu’ils auraient certainement préféré que les fonctionnaires de police se fassent tuer, plutôt qu’ils tentent de se défendre. Cette inversion des valeurs menée par une caste d’illuminés qui courent après leur prochain mandat, devient réellement insupportable.
Les gendarmes et les policiers ont effectué leur travail face à quelques milliers de supporters du désordre permanent. Les politiques qui soutiennent l’idée selon laquelle la « police tue » et qu’elle est raciste décrédibilisent la mission qui devraient être la leur. Et que dire de ces magistrats qui font alliance avec des gens qui hurlent leur haine de la France à travers des slogans abjects ? Ce seront les mêmes qui relâcheront des délinquants multirécidivistes sous l’influence de leur idéologie politique ?
« Ce n'est pas la loi qu'il faut craindre, mais le juge. » (Proverbe slave)
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