L'EDITO
Malgré une actualité vampirisée par la pandémie que nous traversons, le mag’ du mois tente d’aborder d’autres sujets car la vie professionnelle continue.
Dans la continuité des précédents magazines, et comme nous en avons pris maintenant l’habitude, vous trouverez en lecture deux excellents dossiers du capitaine ROLLANG sur des thématiques qui intéressent chacun d’entre nous et auxquels nous pouvons être confrontés à un moment de nos carrières, et en bonus un 3ème dossier concernant le « flou juridique » sur les infractions liées au COVID 19.
La pandémie que nous traversons restera historique en termes d’impact sur notre société, et par conséquent, sur l’Institution. En effet, les nombreuses semaines de mobilisation pour l’ensemble des gendarmes, dans la persistance de la crise des gilets jaunes, elle aura forcément des conséquences comptables et plus précisément sur ce qui était prévu dans le projet de loi de finance. Il nous faudra donc être très attentif dans les prochains mois.
Je ne m’étalerai pas sur la pseudo polémique apparue sur les réseaux sociaux et sur les supports internes à la Gendarmerie concernant le port du masque. Le DGGN a clairement indiqué sa ligne de conduite en la matière, ligne que nous avons en grande partie soutenue. Je suis convaincu qu’à l’issue de cette crise, l’ensemble des camarades en apprécieront le bien fondé.
Je conclurai enfin par le projet de loi déposé par des députés concernant la réserve opérationnelle et je me félicite qu’il voit enfin le jour. Depuis plusieurs années nous défendons l’idée d’habiliter les OPJ réservistes et nous avons porté nos arguments devant le pouvoir législatif. Nous avons été entendus et pour ceux qui étaient encore sceptiques quant à l’utilité d’une APNM, il ne pouvait y avoir meilleur exemple pour les convaincre. N’hésitez plus à nous rejoindre et ainsi, participer à améliorer le quotidien des gendarmes et de leur famille.
« De tous les animaux qui s’élèvent dans l’air, qui marchent sur la terre ou nagent dans la mer, de PARIS au PÉROU, de LILLE à SISTERON, le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme ! »
(Nicolas BOILEAU 1636-1711)
Le Président
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