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SAINTE-SOLINE : remettons les faits en leur juste lumière


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Avant que sentence ne soit rendue, qu’on cherche d’abord à comprendre. Les paroles prononcées par certains gens d’armes, lors des récents troubles du royaume à Sainte-Soline, doivent être replacées dans le tumulte d’une extrême violence.


Sur le champ de tension et de pierres jetées, face aux assauts directs et à la peur qui saisit les cœurs, il advient parfois que la bouche parle avant que la raison ne la retienne. Ces mots, nés de l’orage et de l’adrénaline, ne sont point fruits de haine, mais d’un trop-plein d’humanité au cœur du chaos.


Il sied de rappeler que ce furent les fauteurs de troubles qui vinrent quereller les gens d’armes, et non l’inverse. Les serviteurs de l’ordre ne firent que répondre à l’agression, parfois d’une violence rare et inouïe.


Des images tronquées, un seul visage montré


Sur les cinq mille minutes d’images dont parlent les conteurs du royaume, les mots aujourd’hui dénoncés ne tiennent que sur cinq petites minutes soit à peine un souffle, 0,1 % du temps total. Et pourtant, c’est sur ce fragment dérisoire que l’on prétend juger l’honneur des gens d’armes.


Ces derniers faisaient face à une guérilla acharnée, menée par des fanatiques sans foi ni loi, dont le seul dessein était de blesser, mutiler, voire ôter la vie. Dans un tel déchaînement, l’humanité chancelle, mais le courage, lui, demeure.


Plus troublant encore : seules les images des gens d’armes furent révélées par les scribes de Mediapart et Libération. Mais qu’en est-il des prises des manifestants ? De leurs propres œuvres, où l’on verrait peut-être d’autres vérités ?

Mystère… Ces visions là, curieusement, dorment encore dans l’ombre.


Ne point juger à froid ceux qui brûlaient à chaud


Il est aisé, depuis la quiétude d’une salle, de juger ceux qui, au milieu du fracas, ont tenu la ligne. Avant de condamner des mots nés du tumulte, qu’on contemple les faits.

Avant d’accuser les gardes, qu’on se souvienne du danger qu’ils affrontèrent.


La vérité, ce n’est point un récit tronqué, ni un parchemin monté à dessein.

C’est un contexte, un instant de fureur, et des hommes et femmes d’honneur qui, ce jour-là, étaient là, debout, pour défendre la paix du royaume.

 
 
 

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