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Usage des armes


L’actualité récente vient nous rappeler brutalement que faire usage de son arme est toujours un choix ultime. Le temps de réflexion étant réduit en raison du danger, le cas concret de la banlieue du HAVRE (Seine Maritime) illustre à la perfection toutes les difficultés de la prise de décision.


Les gendarmes interviennent quotidiennement sur bon nombre de situations. Le pouvoir de contrainte dont ils disposent pour l'exercice de leurs missions émane de la Loi qui fixe les conditions d’application.


Dire que l’autorité de l’État est écornée est un euphémisme. Les forces de l’ordre en subissent les conséquences par les rebellions du quotidien, au maintien de l’ordre ou dans les missions quotidiennes de sécurité publique générale. Contester, se victimiser ou se rebeller est devenu la norme pour ceux qui commettent des infractions, même mineures.


Sur les dix dernières années, les agressions perpétrées contre les gendarmes ont progressé de 110 % et le nombre de gendarmes blessés de 40 %. Malgré cela l’usage de la force armée reste contenu avec « seulement » 88 ouvertures du feu pour l’année 2021.


Dans l’explication de ce chiffre somme toute assez faible par rapport au nombre d’agressions, on peut avancer une meilleure formation et une protection individuelle optimale des militaires. On ne peut écarter également la crainte réelle du gendarme d’être mis en examen, suspendu de fonction, condamné, pour avoir tenté de se soustraire à la violence d’un adversaire qui agissait sans hésitation ni conscience !




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