L'été arrive timidement et les jours prochains s'annoncent riches, tant dans l'actualité que dans les travaux à venir.
En premier lieu, la prochaine session CFMG, fin mai, qui est dédiée à l'instruction définitive sur le temps de travail (instruction n° 250 000) et sur la 30000 actuelle relative au logement (devenant vraisemblablement la 35 000) s'avère être des plus importantes de l'année écoulée. Nous serons évidemment très attentifs à ce qu'il se dira durant cette session, mais également à ce qu’il en sortira. Nul doute que cette 250000 est attendue avec impatience et devrait entériner une bonne fois pour toutes les liens au service et les récupérations. Je peux déjà vous dire que le projet de texte est bon sur le fond, mais perfectible dans la forme, ce que nous ne manquerons pas de souligner à notre Direction.
En second lieu, il ne faut pas oublier les problématiques à venir et surtout celle qui cristallise l'inquiétude de la majorité d'entre nous... la réforme des retraites. A ce jour, nous ne savons toujours pas quelles lignes vont être adoptées par le Président de la République sur les retraites des militaires.
Que dire également de nos camarades CSTAGN, qui actuellement souffrent d'un statut que l'on pourrait qualifier de « bancal ». À moitié militaire, à moitié civil, avec seulement les inconvénients des deux ! Il est grand temps à mon sens qu'un statut particulier soit créé pour ce corps et d'en déterminer exactement les caractéristiques pour le faire coller au plus près de leurs prérogatives.
Enfin, nous sommes encore énormément sollicités par des problèmes de rappels de charges. Au vu de cela, nul doute qu’AUTOCHARGE est loin d'être l'outil promis !
Je conclurai cet édito avec une grande pensée à tous nos camarades qui nous ont quittés depuis le début de l'année. Nous ne pouvons que constater que cette année semble s'écouler avec un triste record à la clef. Nous savons qu'en Région, des choses sont mises en place sur les RPS pour tenter la détection rapide des camarades en souffrance. Visiblement, la solution est loin d'avoir été trouvée pour le moment.
« Savoir d'où on vient pour savoir où on va ! »
Le président